Projet urbain Doulon-Gohards à Nantes

Relief et risque d’inondation ; Faire des contraintes environnementales des atouts pour le projet

Un parc ligérien

Sur 180 hectares, 100 sont classés en 'zone naturelle'. En relation avec le nouvel agroquartier, les terrains longeant la voie ferrée et la Loire offrent l'opportunité d'un espace de détente et de découverte environnementale. Le maillage dense des circulations douces oriente les usages vers l'espace 'Natura 2.000' de la prairie de Mauves. Les liaisons Est-Ouest favorisent les transports en commun et inscrivent le nouveau quartier dans le schéma de développement urbain de la Métropole Nantaise.

Le dessin du parc ligérien permet d'adosser le quartier au vaste territoire qu'est celui de l'eau. Le parc s'étend à l'ouest jusqu'à la Petite Amazonie et à l'est, au-delà du périphérique et des voies ferrées dans une inscription autour de l'ancien étier du fleuve.

Un nouveau rapport Ville-Agriculture

Le territoire Doulon-Gohards, marqué par un héritage maraîcher et cheminot, couvre au total 180 ha à l'Est de Nantes. 2000 logements vont occuper le coteau de Loire et conforter la centralité du Vieux-Doulon.

Le dessin du futur quartier révèle la qualité et le caractère des existants, la géographie et l'histoire des lieux en associant une activité agricole professionnelle au projet.

Ce modèle urbain de "ville fertile" s'appuie sur la structure agricole et horticole héritée, faisant rentrer en interaction constructions urbaines et pratiques culturales.

A la reconquête d'un héritage maraîcher

Les dernières parcelles de maraîchage extensif ont été abandonnées laissant comme héritage un terroir à exploiter.

Le projet propose de développer 4 pôles sur la base de l'héritage des anciennes fermes proposant de nouvelles associations autour de l'agriculture.

Plusieurs possibilités d'associations des anciennes fermes aux logements neufs et à une activité agricole sont à l'étude. Elles envisagent différentes formes telles qu'une ferme urbaine maraîchère ou une ferme citoyenne associative et pédagogique. De premiers contacts avec de jeunes agriculteurs sont en cours.

Considérant comme cultivées les parcelles agricoles et maraîchères, mais également les jardins, les pâtures, ... Le projet fait un état d'un sol vivant et variant, qui, associé aux différentes formes d'habiter, participe à la richesse du dessin urbain. Une étude microbiologique des sols a été engagée afin de reconnaitre et mesurer cette richesse et sa capacité à orienter des choix de projet.

La ville fertile

Parmi les formes urbaines proposées et volontairement orientées vers des îlots piétonniers, faisant une large place aux espaces partagés, 7% des objectifs environ pourront être offerts à des opérations d'auto-promotion, assurant ainsi une souplesse dans la forme urbaine et une implication citoyenne.

La concertation est lancée depuis le 26 Juin 2013

Elle prend la forme de réunions, publiques, ateliers, et promenades urbaines afin de partager les valeurs qui construiront le projet de demain.

Le journal de Projet